Dépression après rupture sentimentale

La dépression après une rupture sentimentale est un état d’âme qui caractérise une érosion complète de tous les éléments qui déterminent la volonté de rester en vie et d’accomplir les actions rentrant dans le sillage de l’amélioration de son existence. En clair, un esprit déprimé ne nourrit plus en lui aucun espoir. Pour lui, les aspirations de quelque valeur que ce soit, ne représentent que des valeurs inaccessibles, des réalités auxquelles il n’est même pas possible de tendre.

Cet esprit s’avoue vaincu par les difficultés existentielles. Il ne se sent plus capable de faire quoi que ce soit qui puisse encore avoir un sens. Sa confiance en lui-même est au plus bas et il n’ose plus lever les yeux et regarder ses centres d’intérêt potentiels. Seul le passé est la dimension du temps qui retient toute son attention. Un passé marqué par un évènement douloureux, une situation affligeante à l’instar d’une rupture amoureuse brutale. Le présent et le futur perdent leurs valeurs respectives. Ils se dépouillent de tous les bienfaits qu’ils pourraient entrainer à l’égard de la personne en proie à la dépression.

Les Effets De La Dépression Après Rupture Sentimentale Sur L’État Mental Et Physiologique

Lorsqu’elle atteint sa phase optimale, la dépression peut amener sa victime à envisager l’éventualité de mettre un terme à ses jours. Elle affecte donc gravement l’état mental du sujet, tout en entachant son comportement et ses humeurs. La tristesse est le sentiment qui se lit de façon globale sur l’entièreté de sa conduite. Le patient a l’impression d’être complètement déconnecté du monde dans lequel il vit. Un monde qui semble en avance par rapport à lui. Le sentiment d’être à la traîne le ronge et lui rend la vie insupportable. Il se sent vil en tant qu’être humain et se plonge dans une solitude qui paralyse davantage son état mental.

Se sentir irrité après le départ d’une personne aimée est une situation normale. Cette séparation fait naître un chagrin qui lèse la personne en mal d’amour. C’est avec beaucoup de peine qu’elle se rend compte que son sentiment est désormais sans espoir et que tout son bonheur soit à refaire depuis sa base.

Cependant, ce sentiment déplaisant ne devient maladif que s’il est prolongé indéfiniment dans le temps, même à un moment où les douleurs occasionnées par le chagrin d’amour sont censées s’être déjà estompées. Ce chagrin n’est pas fait pour s’éterniser dans le temps. Il se réfrène dès que la fraicheur de la rupture disparait. Tout prolongement dans le temps nécessite la prise des mesures urgentes imposées par la situation, car dans une telle hypothèse, il y a lieu de craindre l’éventualité d’une dépréssion.

D’un autre côté, la victime de la dépression est atteinte dans ses fonctions organiques. Son système immunitaire est mis à mal et devient défectueux. Il n’est donc pas étonnant qu’elle soit aux prises avec les maladies apparemment bénignes.

L’hormone De L’anxiété

Les causes de la dépression sont bien connues. Leur multiplicité met en exergue le caractère complexe de cette morbidité qui ne frappe pas seulement les personnes en mal d’amour, mais aussi celles ayant des prédispositions bien déterminées.

Après la séparation, au moment où sa victime se rend compte que son amour n’a vraiment plus aucun d’espoir, l’hormone de l’anxiété est libérée par le cerveau. Elle envoie des signaux dans tout l’organisme du sujet. Ceux-ci ne manquent pas d’étendre leurs tentacules dans le psychisme tout entier, causant ainsi le bouleversement des états d’âme. Le sujet passe d’une vive sensation de bonheur à une impression de descente aux enfers. Pour l’instant, la tristesse qui l’envahit est normale. Elle ne devient un symptôme de dépression que lorsqu’elle est aiguë.

Les relations amoureuses mal gérées ne sont pas les seuls facteurs de dépression. Cette maladie peut avoir des justifications héréditaires. En effet, la dépression pourrait parfaitement se transmettre de générations en générations, bien que les études biologiques cérébrales montrent également que le déséquilibre communicationnel entre les cellules du cerveau, puisse aboutir à la survenance de la maladie.

D’un autre côté, la multiplication des situations stressantes de la vie quotidienne constitue un facteur récurrent de dépression. Il en est ainsi lorsque le sujet est constamment exposé aux difficultés économiques ou financières ou aux idées ou tendances qui ne lui siéent pas.

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